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Semaine à haut risque pour Peugeot-Citroën

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Semaine à haut risque pour Peugeot-Citroën

mail13:15 | 22.10.2012прегледи 742 коментарикоментари 0


Cyrille Pluyette, Le Figaro.fr
Cette semaine devrait marquer un tournant dans le destin de PSA Peugeot Citroën. C’est mercredi que le Lion annoncera les quatre projets de développement de véhicules en commun avec l’américain General Motors (qui détient 7 % du capital du français). Ces projets devraient se focaliser sur un partage de plates-formes entre PSA et Opel, la filiale européenne de GM, pour un début de production en 2016. Après avoir étudié une dizaine de coopérations, les deux constructeurs pourraient annoncer le développement en commun de berlines familiales (Citroën C5, Peugeot 508, Opel Insignia), de monospaces (C4 Picasso, Opel Zafira), d’un véhicule utilitaire (on évoque celui que PSA prévoit de produire à Sevelnord) et d’un cross-over. Le projet de fabriquer une petite voiture low-cost avec GM au Brésil serait en revanche repoussé, pour des questions de rentabilité. Le développement d’un véhicule électrique commun semble aussi compliqué.
Les indications que pourra donner Philippe Varin, patron de PSA, sur un éventuel resserrement des liens avec Opel en plus de ces projets, ainsi que les déclarations sur la santé du groupe lors de l’annonce du chiffre d’affaires du troisième trimestre - également prévue ce mercredi - feront l’objet d’une extrême attention. L’État et les banques aimeraient y voir plus clair sur la stratégie du groupe avant de voler au secours de Banque PSA Finance (BPF), sa filiale de crédit, dont les difficultés de financement menacent la survie du groupe. PSA souhaiterait pouvoir annoncer des mesures de soutien mercredi, mais les négociations pourraient se prolonger. Les banques devraient rééchelonner la dette de BPF et apporter de nouveaux crédits. L’État fournirait une garantie aux nouveaux emprunts de BPF pour un montant de 5 milliards d’euros selon nos informations.
Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, demande des «contreparties substantielles» à cette aide, qu’il pourrait détailler lors de la première réunion tripartite (PSA, syndicats et État), au cours de laquelle il compte «rediscuter» le plan de 8000 suppressions d’emplois du groupe.
 


 
 
 
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